En créant Ma Petite Déco à Montlouis-sur-Loire, Cécile Ferreira a fait davantage que créer une recyclerie de meubles-atelier de relooking : elle a lancé un nouveau modèle économique.

« J’aime les meubles et le travail du bois depuis longtemps. D’ailleurs, j’en ai toujours relooké en autodidacte. »

Cécile Ferreira ne fait pas mystère de son « esprit créatif », ni de son enthousiasme très communicatif. Munie de ces atouts et d’une solide expérience dans la transformation de vieux meubles, elle a eu l’idée de créer sa recyclerieatelier de relooking. Par « relooking », entendez « donner une deuxième vie » à un meuble.

« Je n’avais pas forcément prévu d’ouvrir une recyclerie. Mais pourquoi ne pas en faire un point de rencontre convivial où échanger des conseils déco et apprendre soi-même en participant à des ateliers thématiques ? » Avec l’appui de Touraine-Est Vallées, qui soutient ce type d’initiatives vertueuses sur son territoire, Ma Petite Déco fait son chemin depuis l’été 2022.

« J’ai créé un nouveau modèle économique », se réjouit-elle.  Ce lieu est donc d’abord une recyclerie où déposer les meubles qui seront réparés et vendus à petit prix. Sinon, ils seront relookés. Cécile Ferreira propose également l’inscription à des ateliers thématiques qui se déroulent en journée les mercredis et samedis, et en soirée du mardi au vendredi. « On y vient pour transformer son meuble selon son imagination : je fournis l’atelier, les outils et les conseils techniques. »

La clientèle, majoritairement féminine, est âgée « de 22 ans à 85 ans ». Il n’est pas rare d’y rencontrer un couple, ou encore un parent et son enfant engagés dans cet apprentissage partagé à l’atelier « Duo », par exemple. Situé au rez-de-chaussée de cet espace de 100 m², l’atelier est assez spacieux (34 m²) pour accueillir cinq personnes, dont chacune dispose de son établi.

« Déjà une communauté de passionnés et une clientèle qui vient de loin »

L’entreprise propose aussi sa gamme de produits de décoration au sein de sa boutique : peintures, vernis, boutons ou poignées de tiroirs apportent un plus au service, sans oublier les astuces et conseils de la maîtresse des lieux. « Mais je n’impose aucun style : le type de meuble, son époque, inspirent sa deuxième vie. Chacun doit correspondre au goût de la personne. On peut s’engager dans cette transformation à petit budget et sans être bricoleur: « c’est l’idée qui compte avant tout. »

Sa clientèle se compose de 50% d’habitants de l’agglomération tourangelle et de 50% du reste du département.
Des clients viennent même du Loir-et-Cher, et surtout… Ma petite Déco jouit déjà du soutien d’une communauté de passionnés. « Sept Français sur dix achètent des meubles de seconde main », conclut-elle.

Vous aurez bien un conseil à lui demander ?