Le contexte :

La Zone d’activité de la Pidellerie accueille aujourd’hui 20 entreprises, commerciales, artisanales et de services, sur un espace de 6.4 ha.

La ville de véretz, en concertation avec la CCET, avait inscrit sur son PLU en 2003, une extension d’environ 17 ha, le long de la RN76, jusqu’en limite de la commune d’Azay-sur-Cher.

Les réflexions conjointes de la ville et de la CCET, ont aboutit à donner à ce site un caractère de mixité, organisant le développement de commerces, d’équipements publics, et de regroupement d’activités artisanales couplées avec les habitations des artisans.

Le projet

Le projet s’articule autour de trois pôles :

• Un espace équipement public, piloté par la ville de Véretz, sur une surface de 5.2 ha, avec un gymnase, une école, une maison des jeunes, une crèche financée et gérée par la CCET.
• Une implantation commerciale prévue sur une emprise d’environ 2.5 ha
• Une cité artisanale de 6.1 ha au sud/est de la zone (lot 3 et 4 au plan joint)

La cité artisanale

Dans le cadre de la commercialisation des zones d’activités, nombre d’artisans ont formulé une demande particulière, qu’interdisent les règlements des zones d’activités (ZA), et qui consiste à acquérir un terrain en ZA, dans l’objectif de coupler la construction de l’activité économique et du domicile personnel.

Mais, il y a des activités ou le logement contiguë au local d’activité est tout à fait envisageable dans des conditions étudiées.

Le projet consiste en la réalisation d’une zone mixte habitat/activités, dont la conception du bâtit prendrait en compte les liens fonctionnels entre le domicile et le lieu professionnel, en préservant la qualité de vie et les conditions nécessaires à l’exercice de l’activité économique.

Un cahier des charges Haute Qualité Environnementale

Un cahier des charges préfigurerait de la qualité architecturale, en haute qualité environnementale avec des espaces tampons végétalisés, panneaux photovoltaïques sur les bâtiments, récupérateurs d’eau, réutilisation de l’électricité produite sur place dans les ateliers, avec des stockages extérieurs couverts.

Un règlement d’urbanisme et de « bonnes pratiques » permettant de conserver l’esprit de départ du site, en évitant les dérapages de changement de destination des locaux sur le plus long terme.

Il s’agirait de construire un quartier moderne d’activités, avec qualité environnementale et mixité.

Une étude foncière sur l’ensemble du périmètre d’extension a été réalisée et une convention de maîtrise foncière est en cours de signature avec la SAFER.

Un bureau d’étude vient d’être missionné pour la réalisation des études d’aménagement.